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À l’occasion de la Journée Internationale de la Femme Africaine, le réseau Voix EssentiElles du Burkina Faso a organisé une session d’échanges à Ouagadougou. Réunissant dix hommes et femmes de médias, cet événement avait pour objectif de présenter les actions du réseau et, surtout, obtenir un engagement fort de la part de la presse pour soutenir sa mission.
Créé à l’initiative de l’ONG Speak Up Africa, le réseau Voix EssentiElles a pour mission de stimuler l’impact des politiques de santé en plaçant les femmes et les filles au cœur des prises de décision. Sa vision est claire. Créer un Burkina Faso où toutes les femmes, les filles et les enfants jouissent pleinement de leurs droits à la santé et au développement.
Pour atteindre cet objectif, la collaboration avec les médias est jugée essentielle, notamment dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG). La rencontre a donc été initiée pour renforcer l’engagement des professionnels de l’information dans la promotion des droits des femmes et des filles africaines.
Nébié Sévérine, présidente du comité d’administration du réseau, a souligné l’importance symbolique de la date choisie. « Nous avons choisi cette journée du 31 juillet car elle incarne la vision de notre réseau, qui est de rendre visible les actions des femmes et de valoriser ce qu’elles font », a-t-elle déclaré.

Elle a ensuite clairement défini le rôle attendu des journalistes : « Nous attendons des médias qu’ils soient notre voix, la voix des sans-voix. Que vous soyez nos collaborateurs », a-t-elle lancée.
Le réseau Voix EssentiElles du Burkina Faso est une force vive de la société civile. Composé de 17 organisations de femmes, dont 15 bénéficient d’un financement, il est présent dans 6 régions clés du pays à savoir le Kadiogo, Nando, Nakambé, Nazinon, Kuilsé et Djôrô.
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Ses domaines d’intervention sont variés et déterminants pour le développement du pays, allant du droit à la santé sexuelle et reproductive à la lutte contre les maladies infectieuses (VIH, paludisme, tuberculose), en passant par l’autonomisation des femmes dans les espaces de décision et la lutte contre le changement climatique.
En mobilisant les médias, l’organisation s’assure d’une plateforme puissante pour faire entendre les voix de celles qui travaillent sur le terrain. Cette collaboration promet de renforcer les actions de sensibilisation et d’accélérer la réalisation de sa vision : un Burkina Faso où les droits à la santé et au développement de toutes les femmes et enfants sont pleinement respectés. Le réseau Voix EssentiElles est ouvert à toute personne le désirant.
Flora KARAMBIRI
Burkina 24
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