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La Communauté d’action pour la promotion en santé sexuelle et de la reproduction du Burkina Faso (CAPSSR-BF), avec l’accompagnement de Médecins du monde (MDM), a initié, le jeudi 28 août 2025, un atelier d’échanges avec des journalistes et communicateurs autour de l’offre de soin de qualité pour les populations vulnérables, surtout en Santé sexuelle et de la reproduction (SSR).
Renforcer la communication sur les différentes inégalités de genre et d’accès à la santé dans les réponses d’urgence afin de favoriser une couverture médiatique sensible au genre et aux droits humains.
Tel est l’objectif général visé au travers de la tenue de l’atelier d’échanges voulu par la Communauté d’action pour la promotion en santé sexuelle et de la reproduction du Burkina Faso (CAPSSR-BF), avec l’accompagnement de Médecins du monde (MDM) au profit des journalistes et communicateurs.
Trois communications ont donc ponctué ledit atelier. Awa Somé/Yanogo, facilitatrice et membre de la CAPSSR-BF, a entretenu sur le genre et les Violences basées sur le genre (VBG), et la protection de la santé en période de crise humanitaire.
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Pour la première communication, il s’est agi de présenter le genre, de présenter le cadre dans lequel l’on pourrait parler d’égalité et d’inégalité de genre. Et aussi comment travailler à quitter cette situation d’inégalité de genre.

La seconde communication de Mme Somé a permis de revenir sur la notion de crise humanitaire et de situer le contexte au niveau du Burkina Faso. « Au Burkina Faso, nous vivons cette situation depuis 2016. Nous avons des Personnes déplacées internes (PDI). Nous sommes revenus sur ce que vivent ces personnes en mettant l’accent sur les femmes et les filles, parce que ce sont elles qui ont le plus besoin de soins en matière de SSR », a-t-elle déclaré.
Laure Kantiono, chargée de communication de la CAPSSR-BF, a présenté la CAPSSR-BF en la définissant, en donnant ses missions, ses objectifs, ses moyens d’action, ses domaines d’intervention…La CAPSS-BF, a-t-elle informé, compte plus d’une vingtaine de membres à nos jours, dont des Organisations non gouvernementales (ONG).

Mariam Nonguierma, la présidente de la CAPSSR-BF, a insisté sur la nécessité qu’il y a, à l’heure actuelle, pour les journalistes d’accentuer leurs productions sur l’offre de soin de qualité pour les populations vulnérables, surtout en Santé sexuelle et de la reproduction (SSR). Elle a par ailleurs fait savoir son satisfecit vis-à-vis de la mobilisation des journalistes et communicateurs à l’atelier.
Tambi Serge Pacôme ZONGO
Burkina 24
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