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La Table ronde nationale de l’éducation chrétienne se tient du 16 au 19 septembre 2025. Cette initiative d’envergure a pour ambition de définir une feuille de route commune pour l’avenir de l’éducation au Burkina Faso.Â
L’objectif de cette rencontre, selon le pasteur Jean Ouédraogo, président du comité d’organisation, est de mobiliser les acteurs clés de l’éducation chrétienne.
Sont réunis pour l’occasion des leaders d’églises, des responsables d’écoles, d’instituts bibliques et théologiques, d’universités, ainsi que des organisations du secteur. Le gouvernement burkinabè, par la voix de Joseph Ouédraogo, représentant du ministère de l’Enseignement de base, a tenu à saluer la contribution de l’éducation chrétienne.
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« Ma présence témoigne de la gratitude du gouvernement pour les efforts que vous déployez pour l’amélioration de la qualité de l’éducation au profit des enfants du Burkina Faso », a-t-il déclaré, soulignant la pertinence du thème de cette table ronde : « Relever ensemble le défi de l’éducation pour le Burkina Faso de 2050 : enjeux et programmes d’un partenariat entre l’Église, les organisations partenaires, l’école chrétienne, la famille et l’État ».
Pour Joseph Ouédraogo, ce thème met en évidence la volonté d’accompagner les établissements scolaires et universitaires chrétiens vers une meilleure gestion de leurs structures, à travers une approche « systémique et holistique » qui intègre tous les acteurs majeurs.
Cette vision a également été partagée par Louis Modeste Ouédraogo, président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), qui a chaleureusement salué l’initiative. Il a rappelé le rôle historique et capital de l’éducation chrétienne. « L’éducation chrétienne a grandement contribué à la formation des cadres de ce pays, à la construction de notre nation, mais aussi à l’éveil spirituel »
Durant les quatre jours de débats, les centaines de participants venus du Burkina Faso et de plusieurs autres pays se pencheront sur une stratégie commune pour faire de l’école un puissant moyen d’évangélisation tout en relevant les défis éducatifs colossaux du pays.
Sié Frédéric KAMBOU
Burkina 24
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